L’ASSOCIATION  « LE RÊVE D’ELO »

L’ASSOCIATION « LE RÊVE D’ELO »

Suite à un accident survenu le 20 avril 2014 au Cambodge, Elodie a perdu la vie à l’âge de 27 ans. Elle était coordinatrice de projets à l’Ecole du Bayon. Le projet qui lui tenait le plus à coeur était la création d’une cantine au sein de l’école.

Elodie souhaitait pouvoir fournir le déjeuner aux enfants afin qu’ils bénéficient au moins d’un repas équilibré par jour et leur éviter des allers retours entre l’école et leur village. Le projet a vu le jour en novembre 2014 sous le nom de « la cantine d’Elodie ».
 
En décembre 2014, notre famille a créé l’association « Le Rêve d’Elo » avec pour but d’aider financièrement au fonctionnement de la cantine.
 
groupe pose dans un gymnase 
 
Aujourd’hui, nous comptons 45 membres (famille et amis). Par notre biais, sept enfants ont trouvé des parrains.

Notre association organise deux manifestations par an :
• au printemps, une randonnée pédestre suivie d’un barbecue avec vente d’enveloppes avec chacune à un lot, vente de sacs à dos et de tee-shirts.
Cet évènement permet de faire découvrir aux marcheurs la commune qui nous accueille, son patrimoine culturel et de nouveaux paysages. (En 2019 : 350 marcheurs et 400 repas).
• à l’automne, une soirée repas (300 convives) avec une tombola qui proposent de très beaux lots offerts par nos généreux partenaires.

 

groupe pose en plein air
 
Les bénéfices de ces deux manifestations sont en progression tous les ans (en 2018 :17 000 €, incluant 3 800 € de dons). 
Les municipalités qui nous accueillent, mettent à notre disposition des locaux souvent à titre gracieux et nous apporte leur aide technique. Nous les en remercions chaleureusement. Les habitués de nos manifestations sont informés régulièrement des projets du SEP Bayon et des versements que nous effectuons.
 
Tee shirt et sac à dos
 
Nous sommes tous motivés par le souvenir d’Elodie, pour qui, la joie et le sourire des enfants étaient ses plus belles récompenses.  
 
Following an accident 20th April 2014 in Cambodia, Elodie died at the age of 27. She was the project coordinator at Bayon School. 
The project that was the most important to her was the creation of a canteen inside the school. Elodie wanted to provide lunch to the children so they benefited of at least one healthy and balanced meal per day and to avoid them going back and forth between the school and their village. The project emerged in November 2014 under the name of “Elodie’s canteen”. In December 2014, our family created the association “Le Rêve d’Elo” with the aim of financially sustaining the good functioning of the canteen.
 
groupe pose dans un gymnase
 
Today, we count 45 members (families and friends). Through this project, seven children have found godfathers.
Our association organises two events per year:
• In spring, a pedestrian walk followed by a barbecue with a sale of envelops with a prize for each, sale of backpacks and tee-shirts
This event enables the walkers to discover the commune that welcomes us, its heritage and new landscapes. (In 2019: 350 walkers and 400 meals).
• In autumn, a dinner party (300 guests) with a raffle which has great prizes offered by our partners.

The profits of these two events are increasing each year (2018: 17,000€, including 3,800€ of donations).
The city councils who welcome us offer their premises, often as a gesture and they give us technical support. We thank them dearly.
The regular attendees of our events are regularly informed of the projects of SEP Bayon and the payments we make.
 
groupe pose en plein air
 
We are very motivated by the memory of Elodie, for whom the joy and smile of the children was her greatest prize.
Important notice: the next dinner party will be on 19th October 2019.
TÉMOIGNAGE D’UNE ANCIENNE ETUDIANTE

TÉMOIGNAGE D’UNE ANCIENNE ETUDIANTE

Maelys : Qu’as-tu appris pendant ta formation au Bayon ?
Sothoan : Ma formation a été très bénéfique ! J’ai pu à la fois apprendre l’anglais, l’informatique, la pâtisserie et mettre en pratique mes compétences techniques au sein du pastry lab et de mes stages sur le terrain. Mes expériences au Park Hyatt & à l’Hôtel Heritage m’ont en effet permis d’acquérir une certaine rigueur et d’élargir mes compétences en pâtisserie et boulangerie.
A l’école du Bayon, les professeures m’ont enseigné un savoir-faire et savoir vivre, qui m’ont permis de devenir une femme indépendante !
 
Maelys : As-tu aimé la vie en communauté avec les autres étudiantes ?
Sothoan : Oui j’ai beaucoup aimé, c’est un peu comme une deuxième famille. On dormait dans la même chambre, prenait nos repas ensemble, on faisait toujours pleins d’activités, comme jouer au football ou encore lire des livres. J’ai certes appris un métier, mais surtout, j’ai créé une deuxième famille.
 
Une étudiante pose devant un café

Maelys : Aujourd’hui, as-tu gardé tes amis du Bayon ?
Sothoan : Je me suis fait pleins d’amies, au moins 16 ! Tu imagines ?
Je les vois tout le temps, on va faire du shopping ensemble, on se balade à Angkor Wat, et de temps en temps on rend visite à Sokhoeurn notre ancienne cheffe pâtissière à l’école du Bayon.

Maelys : Comment as-tu trouvé un travail après ta formation ?
Sothoan : L’équipe du Bayon m’a accompagnée tout au long de mes recherches. Grâce à mon niveau d’anglais et mon expérience, j’ai trouvé facilement un travail à Bang Bang Bakery. À présent je vis de ma passion, et j’en suis fière !

Maelys : Quelles sont tes responsabilités et tes horaires à Bang Bang Bakery ?
Sothoan : Je suis pâtissière et boulangère, mais lorsqu’il y a trop de monde, je me transforme en serveuse. Ici, je dois être polyvalente !
Je commence à 7h et je finis à 15h. Ce sont de bonnes journées.

une étudiante pose dans une boulangerie

Maelys : Que font tes parents dans la vie ?
Sothoan : Ma mère est fermière, mon père, lui, est mort il y a 11 ans. Avant il travaillait en Thaïlande pour faire vivre la famille.

Maelys : Qu’est-ce que ta famille pense de ton travail ?
Sothoan : C’est une grande fierté pour ma mère ! Grâce à ma réussite professionnelle, j’aide ma famille à vivre.

Maelys : Quel est ton salaire ?
Sothoan : J’ai commencé il y a un an à gagner $160, et aujourd’hui grâce à mon professionnalisme je gagne $ 200/mois.

Maelys : Quel serait ton travail de rêve ?
Sothoan : Je voudrai devenir professeure en pâtisserie et transmettre mon savoir. C’est selon moi, le plus beau métier que je pourrais exercer.
Et en parallèle, j’aimerais créer ma propre pâtisserie-boulangerie ! C’est mon rêve le plus cher, mais avant cela, je dois économiser, et avoir plus d’expériences ! 

 

Maelys: What did you learn during your training at Bayon School?
Sothoan: My training has been very helpful! I learnt English, computing, baking and put my skills into practice in the Pastry Lab and during my internships. My experiences at Park Hyatt and at the Heritage Hotel allowed me to acquire a certain discipline and expand my skills in pastry and bakery.
At the Bayon School, the teachers taught me an expertise and good manners, which allowed me to become an independent woman!
 
Maelys: Did you like your daily life with other students?
Sothoan: Yes I liked it a lot, it was a bit like a second family. We slept in the same room and had our meals together. We always had lots of activities, like playing football or reading books. I learned a trade and simultaneously created a second family.
 
Une étudiante pose devant un café

Maelys: Today, are you still friends with the people you met at Bayon?
Sothoan: I made lots of friends, at least 16! Can you imagine?
I see them all the time, we go shopping together, we walk to Angkor Wat, and from time to time we visit Sokhoeurn our former head pastry chef at the Bayon School.

Maelys: How did you find a job after your training?
Sothoan: The Bayon team helped me during my research. Thanks to my level of English and my experience, I found a job easily at Bang Bang Bakery. Now I live by my passion, and I’m proud of it!

Maelys: What are your responsibilities and schedules at Bang Bang Bakery?
Sothoan: I’m a baker and pastry cook, but when there are customers I turn into a waitress. Here, I have to be multi-skilled!
I start at 7am and finish at 3pm. I have busy days.

une étudiante pose dans une boulangerie

Maelys: What are your parents’ jobs?
Sothoan: My mother is a farmer, my father died 11 years ago. Before, he worked in Thailand to support the family.

Maelys: What does your family think about your work?
Sothoan: My mother is very proud! Thanks to my professional success, I help my family to live.

Maelys: What is your salary?
Sothoan: When I started one year ago I earned $160, and today thanks to my professionalism I earn $200 per month.

Maelys: What would be your dream job?
Sothoan: I would like to become a baking teacher to share my knowledge. In my opinion, this is the best job I can do.
And in succession, I would like to create my own bakery! It’s my biggest dream! But before that I have to save money and gain more experience.

EMBARQUEZ DANS LE PROJET TUKTUK BAYON

EMBARQUEZ DANS LE PROJET TUKTUK BAYON

Anne-Laure : « Tu soutiens l’Ecole du Bayon ? Je ne connais pas, mais ça m’intéresse. J’aimerais que mes deux ados aient l’occasion de donner, aider et partager différemment.

Babeth (ambassadrice de l’école du Bayon à Singapour) : On en reparle autour d’un café ? »Un café, une Alice et un Marco plus tard, le projet de la Tuk Tuk Team est lancé ! Quatre adultes et bientôt 15 jeunes pour construire un voyage unique et ambitieux aux côtés de l’Ecole du Bayon.

Côté Singapour, l’idée est de faire grandir les lycéens français en leur faisant découvrir une autre réalité. Le projet va les pousser à se dépasser pour les autres et à construire ensemble une action concrète à destination des personnes qu’ils veulent aider. Côté Siem Reap, l’objectif est de permettre aux lycéens cambodgiens de s’ouvrir sur l’international, de comprendre l’importance de l’anglais pour communiquer et surtout de profiter de la présence des lycéens français pour se rassembler à l’Ecole du Bayon.

Un échange interculturel pour consolider le sentiment d’appartenance à cette école et favoriser l’entraide future !

Des élèves écoutent une leçon

Le « recrutement » des jeunes français s’est fait via le bouche-à-oreille et grâce aux réseaux sociaux. 15 jeunes ont fait partie de l’aventure. Les motivations étaient diverses : la curiosité de rencontrer l’autre, l’envie de se rendre utile, d’agir, ou tout simplement de faire quelque chose avec son/sa meilleur(e) ami(e). En tant qu’accompagnateurs, nous avons observé que le comportement des adolescents était en adéquation avec le projet. Ils se sont mobilisés pour les opérations de levée de fonds et ont agi en équipe en se décentrant d’eux-mêmes pour répondre à un objectif com-mun.

A l’arrivée à Siem Reap, les jeunes ont été accueillis par les lycéens du programme follow-up de l’école du Bayon. Pendant cinq jours, ils ont mené différentes activités :
• cuisine : confection de bocaux de caviar d’aubergine avec les légumes produits dans les potagers des familles de l’école.
• sport : lancement d’un match de foot pour faire connaissance
• talent show : planification d’un flash mob commun entre les français et les khmers pour présenter une chorégraphie lors de la soirée finale
• garden by Bayon : travail sur la remise en état du potager d’une famille

Une équipe pose dehors

Tout comme pour les levées de fonds en amont (vide-grenier, vente de gâteaux, soirée, opération fundraising), la Tuk Tuk Team s’est impliquée à fond dans chacune des activités.

Au cours des cinq journées passées à l’école du Bayon à Siem Reap, nous avons tous vécu des mo-ments très forts avec les jeunes lycéens, nous pourrions en citer quelques-uns :
– la leçon de danse khmère et le flash mob avec les élèves de l’école primaire : une communion autour de l’expression corporelle et des fous rires réciproques,
– la visite, avec Soky et les follow-up, du village voisin et l’émotion de comprendre le travail colossal que fait l’Ecole pour les enfants,
– le binage, bêchage, la culture et la renaissance d’un potager aux côtés des follow-up, qui a été une action concrète, utile et pérenne pour une famille du Bayon,
– la soirée d’adieu et sa folie… Avec des jeunes, de la musique et un bon repas, un cocktail parfait pour adolescents de tous horizons.

des amis posent dans les temples

Rendez-vous l’année prochaine pour poursuivre cette belle aventure.
Alice, Marco, Babeth et Anne-Laure, toujours à fond pour le Bayon ! Pour nous soutenir!

 

LES VISITES DE FAMILLE AVEC MARINE

LES VISITES DE FAMILLE AVEC MARINE

« En travaillant aux bureaux de l’ONG à l’école de pâtisserie en ville, nous sommes un peu comme dans une bulle, loin de la réalité du terrain, avec les odeurs de croissants, les open-air cinéma, les touristes et la communauté d’expatriés qui viennent commander leurs gâteaux d’anniversaire… Même en faisant des allers-retours quotidiens à l’école primaire dans les temples, nous pouvons en oublier d’où viennent nos étudiantes et étudiants. Là-bas, ils sont tous habillés de la même façon avec leurs jolis uniformes blanc et bleu, ils viennent nous saluer respectueusement d’un « Tchum Ripsour ! » les mains pressées l’une contre l’autre ; ils rient, ils courent, et semblent heureux, loin de tout problème. Toujours souriants, jamais un pleur, ces enfants nous impressionnent sans cesse.Mais les visites de familles permettent de nous rappeler d’où ils viennent, la réalité de nos programmes et l’impact de nos actions.

cabane en bois et en taule

Soky, notre assistante sociale chargée de l’école primaire, doit réévaluer le niveau social de l’ensemble des familles des étudiants chaque année. C’est un immense travail de terrain qui prend du temps et demande beaucoup d’énergie physique et mentale. Elle doit rendre visite à chaque famille et remplir le questionnaire qui a été prédéfini avec l’équipe sociale. Professions et salaires des membres du foyer, caractéristiques de la maison et du terrain, prêts et remboursements… Les familles doivent accepter de se mettre à nue et de dévoiler leurs faibles ressources. C’est le moment qu’elles choisissent pour parler de leurs problèmes si Soky n’est pas déjà au courant : le mari vient de s’en aller avec une autre femme, le fils a arrêté l’école pour travailler et aider la famille, du riz a dû être emprunté aux voisins… Les situations sont très diverses et aucune famille ne se ressemble.
Pour ces visites Soky ne se déplace jamais seule. Un barang, c’est-à-dire un blanc, l’accompagne à chaque fois. Nous la suivons sur les chemins de terre et de sable, de flaques dues à la saison des pluies, sans oublier les plastiques à perte de vue. Nous arrivons ensuite dans la famille où tous les échanges se font en Khmer. Nous aidons à prendre les photos de la maison et posons des questions complémentaires. Pour certains membres de l’association, c’est l’occasion de se rendre pour la première fois dans les villages, dans les familles, dans cet environnement à part entière où le temps semble s’arrêter.

Travailleur social mène une enquête

Même sans parler khmer, nous pouvons analyser les visages, les expressions, les silences et les intonations de chacun. Saisir les gênes et les détails qui voudraient rester cachés. Compliqué dans cette culture où il ne faut pas perdre la face… Analyser quelle famille est plus en difficulté qu’une autre est une lourde tâche. Comment comparer un orphelin à une famille qui a un parent gravement malade, à un foyer avec 10 membres sous le même toit, à une autre dont l’enfant a un grave handicap mental qui n’est pris en charge nulle part au Cambodge ? C’est le dur travail de Soky qui est en permanence dans les villages au contact de nos familles. Ecouter et comprendre sans se laisser submerger par ses émotions, garder une distance tout en gardant son humanité.

De notre côté, la journée est finie, nous retournons dans notre cocon en ville. Mais tous ces visages, toutes ces familles vulnérables qui vivent dans ces maisons en bois, sans eau, sans électricité, au contact des chiens remplis de puces et des moustiques tigres ne nous ont pas laissés indifférent. Ils nous rappellent le choix que nous avons fait, pourquoi nous nous levons tous les matins, au cas où nous aurions tendance à l’oublier. »

maison en bois

« By working at the NGO offices at the Bayon pastry school in town, we are a bit like in a bubble, far from the reality of the field, with the smell of croissants, open-air cinema, tourists and the expat’ community who come to order their birthday cakes … Even by making daily trips to the primary school inside Angkor temples area, we can forget where our students come from. At school, they are all dressed in the same way with their pretty white and blue uniforms, they come to us respectfully saying « Tchum Ripsour!”. Hands pressed against each other, they laugh, they run, and seem happy, far from their problems. Always smiling, never crying, these children impress us constantly.But the family visits remind us where they come from, the reality of our programs and the impact of our actions.
cabane en bois et en taule

Soky, our primary school social worker, needs to re-evaluate the social level of all students’ families each year. It is a huge fieldwork that takes time and requires a lot of physical and mental energy. She must visit each family and complete the survey that has been preset by the social team. Professions and salaries of families’ members, characteristics of the house and the land, loans and debts … Families must reveal their limited resources. This is the moment to talk about their problems if Soky is not yet aware of them : the husband has just left with another woman, the son has stopped school to work and help the family, rice had to be borrowed from the neighbors because of a lack of resources… The situations are very diverse and none of the family situations are the same.
For these visits Soky is never alone. A “Barang”, in other words a white person, go with her every time. We follow her on dirty roads and sand, through puddles due to the rainy season, not to mention plastics everywhere. We arrive then in the family where all the discussions are in Khmer. We help Soky to take pictures of the house and we can ask complementary questions. For some members of the association, this is the opportunity to visit the villages for the first time and to meet our families in their environment where time seems to stop.

Travailleur social mène une enquête

Even without speaking Khmer, we can analyze the faces, the expressions, the silences and the intonations of each one. We can sometimes understand the discomfort and see what would like to remain hidden. Complicated in this culture where you must save face … Analyze which family is more in need than another is a heavy task. How do you compare an orphan with a family who has a seriously ill parent, a home with 10 members under the same roof, to another whose child has a severe mental handicap that is not supported anywhere in Cambodia? It is Soky’s hard work: she is constantly in the villages in contact with our families. Listen and understand without being overwhelmed by her emotions, keep a distance while keeping her humanity.

On our side, the day is over, we return to our cocoon in town. But all these faces, all those vulnerable families who live in these wooden houses, without water, without electricity, in contact with dogs filled with fleas and tiger mosquitos did not leave us indifferent. They remind us of the choice we made, why we get up every morning, in case we tend to forget it. »

maison en bois

LES JOYAUX DE KAMPOT OFFERTS PAR FAIR FARMS A L’ECOLE DU BAYON

LES JOYAUX DE KAMPOT OFFERTS PAR FAIR FARMS A L’ECOLE DU BAYON

Depuis 2 ans nous vendons du poivre de Kampot au profit de l’école du Bayon. Ce dernier nous est offert par Fair Farms, une société qui a été créée au Cambodge en 2014.
 
Nous mettons ce poivre dans de petits sacs en Krama (tissu traditionnel cambodgien) confectionnés par la maman d’un élève de l’école primaire. La vente de ces sachets nous permet de soutenir notre association. Le poivre peut-être acheté au Coffee Shop de l’école de pâtisserie mais aussi à l’occasion d’événements extérieurs comme le gala de charité à Paris, notre partenariat avec Albert Menez et des ventes diverses à Singapour et au Cambodge… 
 
De plus, le travail de confection de ces sachets permet à cette maman de dégager un revenu complémentaire qui participe à l’amélioration des conditions de vie de sa famille. La totalité du fruit de ces ventes revient à l’école du Bayon et nous aide à scolariser les enfants démunis vivant autour des temples d’Angkor. 
 
2 sachets de poivre rouge et bleu

La société Fair Farms commercialise « Les Joyaux de Kampot », et son nom reflète la volonté de ses fondateurs : être équitable et aider la population locale. “La philosophie de Fair Farms s’articule autour de 2 axes majeurs: le respect de la terre via une agriculture raisonnée 100% bio et le respect de l’humain via la mise en place d’une charte de responsabilité sociale afin d’améliorer au maximum les standards de vie de nos employés. Vacances, congés maternités, assurances, salaires confortables, repas, éducation… Nous prenons soin de notre farmily!” Norbert Binot – Fondateur de Fair Farms.
 

L’équipe est composée de fermiers expérimentés qui cultivent le poivre depuis des générations. Ils contrôlent chaque arbre pour s’assurer de leur bonne santé et des tests gustatifs sont effectués chaque jour pour maintenir une qualité optimale.

portrait producteurs de poivre

Les techniques de productions des « Les Joyaux de Kampot » sont 100% bio et traditionnelles :
– Arrosage manuel pour un meilleur contrôle des maladies & insectes
– Utilisation de ficelles naturelles faites sur place pour éviter une pollution des sols
– Respect des méthodes de culture traditionnelles
– Engrais naturels
– Récolte et tri manuels
– Séchage au soleil sur tables surélevées dans un espace clos pour éviter toute contamination avec le sol ou les animaux ou insectes.
 

Fair Farms garantie ainsi une qualité optimale. Ce produit est certifié AB et la société est la première et unique certifiée commerce équitable « Fair For Life » du Cambodge. De plus, les responsables de Fair Farms sont très engagés dans la protection de l’environnement et allouent 2% de leur chiffre d’affaire à différents projets de développement (recyclage de plastique et de verre, création d’un premier filtre à eau pilote à la ferme…). Cette qualité permet à Fair Farms de compter parmi ses clients certaines des plus grandes tables de la gastronomie : Pierre Gagnaire, Romain Meder, le centre de formation Alain Ducasse, Julien Royer, Alexandre Couillon, etc.

sacs contenant différents poivres de couleur

L’école du Bayon remercie Fair Farms et ses responsables pour leur soutien fidèle et pour leur travail qui « fait pousser le Cambodge » et notre action. Bravo !

homme tenant du poivre dans les mains

 
We have been selling Kampot pepper for 2 years in order to support Bayon school activities. This pepper is offered by Fair Farms, a company created in Cambodia in 2014. The pepper is packed in small Krama bags made by the mother of one of our primary school student. The incomes generated through the selling of these bags increases Coffee Shop annual revenues and is also an opportunity for organizing external events such as the charity gala in Paris, the Albert Menez special offers, various sales in Singapore and Cambodia…
In addition, the selling of these Krama bags helps the mother to get additional income that contributes in improving her family living conditions.
 
All the profits generated from these sales benefits to Bayon School and help us to provide quality education to youths living in the temples of Angkor.
 
2 sachets de poivre rouge et bleu
 
Fair Farms sells « The Kampot Jewels », and its name expresses its founders’ willingness: to be fair and to help the local population. « The Fair Farms philosophy is based on two main themes: respect for the land through 100% organic farming and respect for the human through the implementation of a social responsibility charter to improve to the way of life of our employees. Holidays, maternity leave, insurance, comfortable wages, meals, education, we take care of our family! “Norbert Binot – Founder of Fair Farms.
The team is composed of experienced farmers who have been growing pepper for generations. They control each tree to ensure their health and taste tests are done daily to ensure the optimal drying and quality.
 
portrait producteurs de poivre
The production techniques of « Kampot Jewels » are 100% organic and traditional:
– Manual watering for better control of diseases & insects
– Use of natural twines made on site to avoid soil pollution
– Respect of traditional farming methods
– Natural fertilizers
– Manual harvesting and sorting
– Drying in the sun on high table in enclosed space to avoid any contamination with the ground, animals or insects.
 sacs contenant différents poivres de couleur
 
That way, Fair Farms guarantees optimum quality. This product is AB certified and Fair Farms is the first and only Fair Trade certified Fair Trade Company in Cambodia. In addition, Fair Farms managers are very committed in protecting the environment and allocate 2% of their turnover to various development projects (recycling of plastic and glass, creation of the first water filter at the farm…). This quality allows Fair Farms to include among its customers some of the greatest gastronomy tables: Pierre Gagnaire, Romain Meder, Alain Ducasse training center, Julien Royer, Alexandre Couillon, etc.
 

The Bayon School thanks Fair Farms and its managers for their faithful support and for their work that « allow Cambodia grow » and our action as well! Congratulations!

 

homme tenant du poivre dans les mains