UN NOUVEL ESPACE DE TRAVAIL POUR L’ECOLE DE PÂTISSERIE

UN NOUVEL ESPACE DE TRAVAIL POUR L’ECOLE DE PÂTISSERIE

 

 

 

La Bayon Pastry School a entamé sa sixième année d’existence et a accueilli 26 nouvelles étudiantes. Le lieu a bien évolué et la formation est aujourd’hui très professionnelle et reconnue à Siem Reap.Avec notre expérience, nous gagnons en notoriété et nos étudiantes trouvent facilement un emploi à la sortie de l’école. En cinq ans, 86 étudiantes sont sorties diplômées et travaillent dorénavant avec un emploi stable.

Et maintenant ? Nous voulons grandir, améliorer notre espace de formation et la qualité de nos pains. Les étudiantes sont principalement formées à la pâtisserie, mais nous voulons améliorer la formation en boulangerie. Nous avons donc décidé de créer un nouveau laboratoire de boulangerie, destiné à la formation des étudiantes.
travaux de rénovation

Laissons la parole à Sokhoeurn, notre directrice de l’école :

Quels sont les objectifs de ce nouvel espace ?
Le premier objectif est de disposer d’espace supplémentaire pour recruter plus de 25 étudiantes par promotion. D’autre part, nous nous sommes jusqu’ici principalement concentrés sur la pâtisserie ; le matériel que nous utilisons est moins adapté à la boulangerie et nous souhaitons donc investir pour avancer dans cette voie.

Qu’est ce qui change par rapport à l’ancien pastry lab ?
Au-delà de l’espace gagné, l’évolution principale est liée aux normes d’hygiène. Avec ce nouvel espace, nous pourrons nous mettre aux normes et respecter au mieux les règles sanitaires et de sécurité alimentaire internationales.
Des étudiantes travaillent dans un laboratoire de cuisine
Avez-vous investi dans du matériel spécifique ?
Nous avons investi dans des petits équipements, indispensables pour la boulangerie mais aussi dans un laminoir (machine pour les pâtes), des mixers à spirale et un four.
La chose dont je suis le plus satisfaite est l’investissement dans une chambre froide qui va nous permettre de mieux gérer les stocks. Ces recommandations ont été faites par nos partenaires de Lesaffre et Arizta qui nous suivent sur ce projet.

Quels sont les plans pour le futur ?
Nous voulons améliorer la qualité de nos pains et les faire connaître sur Siem Reap. Nous voulons que les étudiantes comprennent pourquoi le pain est si important. C’est comme le riz au Cambodge que nous mangeons à chaque repas !

Un grand merci à l’ensemble de nos sponsors sans qui ce projet n’aurait pas pu exister : Aryzta, Fondation Sodebo, Lesaffre, Kitchen Aid ; sans oublier les nombreux donateurs qui ont notamment donné en hommage à Irene Meister.
Des étudiantes dans une cuisine

 

 

The Bayon Pastry School has begun its sixth school year with a new intake of 26 students. The site has been transformed from its modest beginnings and the training programme is now highly professional and well known in and around Siem Reap.Our experience has led to a growing reputation and our students find jobs easily once they have finished the programme. Over the last 5 years, 86 students have graduated and found stable jobs.

What’s next? We want to grow and improve our training site as well as the quality of our bread. Our students are trained mainly in pastry but we want to develop our bread-making programme. With this in mind, we have decided to create a new baking laboratory for use by our students.
travaux de rénovation

Let’s find out more from Sokhoeurn, the head of the Pastry school:

What are the objectives of this new work space?
The main objective is to extend our premises to allow us to recruit more than 25 students per intake. In addition, up until now, we have concentrated on pastry and the equipment we use is not particularly adapted to bread-making. We would therefore like to invest in more specialised equipment for this new programme.

What has changed compared to the old pastry lab?
Apart from giving us more space, the major improvement has been made in reaching required standards of hygiene. With this new work space, we will be able to operate in compliance with international standards of hygiene and food safety.

Des étudiantes travaillent dans un laboratoire de cuisine

Have you invested in specific equipment?
We have invested in the small equipment which Is essential for break-making, as well as a dough-making machine, spiral mixers and an oven. I am particularly proud of the investment in the cold storage room which will enable us to manage our stock better. These recommendations were made by Lesaffre and Arizta, our partners on this project.

What are your projects for the future?
We would like to improve the quality of our bread and then promote it in Siem Reap. We want our students to realise how important bread is; they need to understand that it is the equivalent of the rice that we eat with every meal in Cambodia!

A very big thank you to all our sponsors, this project could not exist without your loyal support : Aryzta, Fondation Sodebo, Lesaffre, Kitchen Aid ; and not forgetting severals donators who gave in honor of Irene Meister.

Des étudiantes dans une cuisine

 

 

« SBEK THOM », OU THÉÂTRE D’OMBRES KHMER A L’ÉCOLE DU BAYON

« SBEK THOM », OU THÉÂTRE D’OMBRES KHMER A L’ÉCOLE DU BAYON

Le théâtre d’ombres au Cambodge, Sbek Thom en Khmer, est inscrit, depuis 2008, à l’UNESCO comme patrimoine immatériel de l’humanité. Il met en scène des marionnettes plus ou moins grandes (pouvant mesurer jusqu’à deux mètres de haut), fabriquées en cuir de vache ciselé. Considéré comme un art sacré durant la période angkorienne, les représentations de marionnettes n’étaient à l’époque données que lors d’évènements célèbres (nouvel an Khmer, anniversaire du roi et vénération des personnages illustres). Aujourd’hui, le Skeb Thom a dépassé ce cadre purement rituel pour devenir un symbole à part entière de la culture artistique khmère.
A l’Ecole du Bayon, il nous a donc paru essentiel de faire perdurer cette tradition. Et la consolidation de nos cours extra-scolaires fait partie intégrante de ce processus. Après le développement de nos cours de sport, d’arts plastiques et de danse apsara, l’introduction des cours de marionnettes khmères permet de lier histoire, créativité et esprit d’équipe.
Professeur de marionnettes et enfants dans le fond
Découvrez dès à présent Tob Leang, notre nouveau professeur de marionnettes à l’Ecole du Bayon. Tob Leang a été formé à l’histoire et à la fabrication de marionnettes pendant 3 ans chez Bambu Stage, une entreprise sociale basée à Siem Reap qui vise à mettre en valeur le talent de jeunes artistes à travers l’artisanat et la culture traditionnelle khmère. Il rejoint aujourd’hui l’équipe du Bayon pour transmettre son savoir à nos élèves de l’école primaire.
Notre objectif est ambitieux : donner la première représentation de théâtre d’ombres à l’Ecole du Bayon d’ici la fin du premier semestre ! Mais de nombreuses étapes doivent être intégrées avant cette phase ultime.
outils pour fabriquer des marionettes
Première étape de l’apprentissage : appréhender et reconnaître l’ensemble des outils utilisés pour fabriquer les marionnettes. Le « taillage » du cuir est une technique complexe. Les enfants seront en mesure de choisir l’outil le plus adapté à utiliser en fonction de la forme souhaitée de leur marionnette.
Une fois cette 1ère étape acquise, place à la fabrication des marionnettes. Munis d’un piquet et d’un marteau, les enfants apprennent pas à pas à tracer des lignes droites ; s’en suit les premiers tests de réalisation de marionnettes. Sachant que cette pratique nécessite une certaine dextérité et précision de la part de nos élèves, l’équipe du Bayon a convenu que les cours de marionnettes ne démarreraient qu’à partir du grade 2 (7-8 ans).
Students-puppets-1

Une fois les petits pantins fabriqués, il reste encore une étape primordiale à l’accomplissement de notre tâche, et pas des moindres : l’apprentissage du scénario et la mise en scène des marionnettes, pour une future représentation réussie.
Ce scénario, que Tob Leang a longuement mûri avant son arrivée, nécessite beaucoup d’attention et de concentration de la part des enfants : la preuve en image !
Enfants apprenant un script pour spectacle
A l’heure où nous écrivons cet article, les enfants ont avancé à la vitesse de l’éclair, et la plupart des marionnettes sont déjà fabriquées. Pour ce qui est de la représentation finale de fin de semestre… Rendez-vous fin mars !Un grand merci à la Fondation Insolite Bâtisseur – Philippe Romero, qui a contribué au financement de ce nouveau cours complémentaire.
THORTH A YANGON AVEC ASSET-HetC

THORTH A YANGON AVEC ASSET-HetC

Depuis 2016, l’école de pâtisserie du Bayon fait partie du réseau ASSET-H&C, récent récompensé par le PATA Grand Award for Education and Training.

ASSET-H&C est un réseau unique d’entraide entre écoles de formation techniques dans le domaine de l’hôtellerie et la restauration visant à promouvoir l’inclusion sociale et économique des populations les plus défavorisées en Asie du Sud-Est, par la formation et l’insertion professionnelle. En facilitant le partage d’expériences, la mutualisation des moyens et la promotion des bonnes pratiques parmi ses 14 membres répartis dans 5 pays d’Asie du Sud-Est, ASSET-H&C contribue à améliorer l’impact social de l’ensemble des écoles qui forment le réseau, y compris l’Ecole du Bayon.
 
Fin octobre 2019, ASSET-H&C a organisé son séminaire régional annuel à Yangon, capitale du Myanmar, en présence de l’ensemble des écoles membres du réseau.

 

Professeur devant une présentation

 

Découvrez cet événement spécial à travers le récit de Thorth, notre directeur de programme adjoint :
  

« Ce fut une expérience formidable pour moi de participer à cet événement en tant que représentant de l’Ecole du Bayon. Ce séminaire, organisé par notre partenaire, s’est déroulé sur deux jours et demi avec la participation de 12 écoles membres du réseau venant de la Thaïlande, du Vietnam, du Myanmar et du Cambodge. Rencontrer l’ensemble des directeurs de programme de ces écoles, avec lesquels nous avons pu échanger sur notre travail respectif, fut un réel plaisir pour moi. 

Le principal objectif de ce séminaire était bien entendu l’échange de bonnes pratiques entre nos différentes organisations, qui toutes travaillent dans la formation professionnelle pour les populations les plus défavorisées. Faisant tous face aux mêmes enjeux, nous avons pu échanger librement sur la façon dont nous travaillons avec nos bénéficiaires.
 
Durant le premier jour du séminaire, chaque membre a présenté son école, ses principales actions et projets pour les années à venir, mais également les difficultés rencontrées. L’après-midi fût dédiée à des discussions et débats sur la question du genre, l’intégration professionnelle des étudiants diplômés mais également du suivi des anciens élèves (réseau Alumni). Puis nous avons participé à une session de team building pour favoriser la cohésion entre les différents membres, et passé un excellent dîner tous ensemble dans la ville de Yangon.
 
Pour le deuxième jour, nous avons discuté des orientations stratégiques du réseau pour les années à venir et convenu d’un plan d’action commun pour 2020. Ces échanges se sont suivis d’une conférence très intéressante au sujet des pratiques responsables des entreprises dans l’industrie du tourisme, et près de 100 personnes y ont participé. Enfin, la visite du « Yangon Bakehouse Training Café » nous a permis de finir ce séminaire en beauté. 
 
Pour conclure sur cette expérience enrichissante, je pense que tous les membres présentent sur le plan social de nombreuses similarités avec notre école que ce soit en termes d’enjeux et de difficultés rencontrées. Ces séminaires sont donc essentiels pour apprendre les bonnes pratiques de chacun, et permettre de les appliquer au sein de nos organisations. Et c’est bien ce que je compte faire à l’Ecole du Bayon ! » 

 

UNE ANNÉE RICHE EN PROJETS A L’ÉCOLE DU BAYON

UNE ANNÉE RICHE EN PROJETS A L’ÉCOLE DU BAYON

Une année de plus s’achève à l’Ecole du Bayon… Et à peine terminée, une nouvelle promotion d’étudiantes a rejoint la formation tandis que 19 petites têtes brunes ont rempli les bancs vides de la classe de maternelle. La vie d’une école est ainsi : certains vont de l’avant et laissent la chance à d’autres d’intégrer notre structure. Ça bouge et c’est tant mieux ! Des envies émergent, les idées fusent, les choses se concrétisent, les équipes se motivent et de nouveaux projets voient le jour…

 enfants de maternelle et leur professeure

L’année scolaire 2018/19 avait démarré à l’école primaire avec une grande réforme du système d’enseignement suite aux recommandations apportées par Rodrigo et Anaïs venus réaliser un audit de notre système pédagogique. Un nouveau directeur a été recruté et l’équipe des professeurs a été renouvelée pour favoriser les pleins temps et ainsi des plages horaires disponibles pour mettre en place des cours de soutien pour les élèves en difficultés. Deux bâtiments ont ouvert leur porte : une classe informatique, destinée aux élèves des grades 5 et 6, ainsi qu’une bibliothèque avec plus de 400 références de livres en khmer. Une toute nouvelle cantine ainsi qu’un système de gestion des eaux flambant neuf ont été inaugurés. Ces investissements n’ont été possibles que grâce au précieux soutien de nos sponsors et de nos généreux donateurs. Sans eux, nous n’irions pas aussi loin. Un grand MERCI !

2 personnes posent

Nos étudiants du secondaire ont poursuivi les rencontres métiers mensuelles avec des professionnels qui sont venus présenter leur profession. Créatrice d’une marque de bijoux, RH dans une agence de voyage, comptable dans une ONG, manager dans un hôtel : des métiers divers qui leur parlent et leur permettent de se projeter dans un avenir professionnel finalement pas si lointain. Ils ont aussi eu cette année la chance de participer à un échange interculturel riche en émotions avec des étudiants du lycée français de Singapour.
Les potagers du Bayon n’ont jamais autant produit puisque cette année, la cantine a été alimentée à 80% en légumes produits localement et de façon écologique, dans les jardins des 8 familles impliquées dans le projet. Chaque jour, 25 kg de légumes arrivent en moto, tuktuk ou même en vélo à la première heure pour permettre à nos cuisinières de préparer le repas des 250 élèves qui débutent leur déjeuner dès 11h pour les plus jeunes. Maintenir la motivation des familles est un défi de taille ! Le métier de maraîcher est une entreprise du quotidien et ne permet pas de repos. Nous avons, cette année, équipé chaque famille d’un système d’arrosage automatique, leur permettant de dégager du temps pour d’autres activités : désherber, récolter, traiter les maladies, etc.

agricultrice dans son champ

A l’école de pâtisserie, la cinquième promotion d’étudiantes a permis de remettre un diplôme à 21 jeunes filles parties fin août dernier vers un avenir professionnel sécurisant dans les hôtels de Siem Reap ou de Phnom Penh et/ou dans des boulangeries-pâtisseries en recherche de main d’œuvre qualifiée. Arrivées fin septembre 2018, les étudiantes que nous avons connues ne sont plus les mêmes. Timides, réservées et très peu sûre d’elles en début de formation, elles repartent confiantes et forte d’une compétence qu’elles peuvent et savent mettre en avant. Nous sommes vraiment dupés par leur capacité d’apprentissage en 12 mois seulement !

5ème promotion de l'école de pâtisserie

La nouvelle promotion accueillie fin août 2019 a fait ses premiers pas dans le tout nouveau Bakery Lab que nous venons d’inaugurer et qui va nous permettre de former plus et dans de meilleures conditions.L’Ecole du Bayon avance… Grâce à ses équipes et à ses nombreux et fidèles donateurs qui croient en son projet. Continuons ensemble !

Vous trouverez ici le rapport d’activité de l’année 2018/2019 pour plus de détail sur nos actions.

LES UNIFORMES SCOLAIRES PRODUITS PAR LES MAMANS DU BAYON

LES UNIFORMES SCOLAIRES PRODUITS PAR LES MAMANS DU BAYON

Lors de sa dernière visite, Babeth, notre ambassadrice à Singapour m’avait soufflée l’idée de faire produire les uniformes de nos élèves par les mamans elles-mêmes. Désireuse de m’investir dans un projet sur le terrain au plus près de nos élèves et de leur famille, j’ai décidé de porter ce projet et de le faire naître au sein de l’association.

Atelier de couture et uniformes

Habituellement achetés chez un fournisseur extérieur, nous avons été, à de nombreuses reprises, mécontents de la qualité des uniformes fournis : problèmes de livraison, mauvaise qualité… Au-delà de ces soucis, c’est surtout l’opportunité que représentait ce projet qui a motivé sa mise en place.

Sur le même modèle que les potagers installés dans les familles de nos élèves pour approvisionner la cantine de l’école, l’idée principale est de fournir aux familles un salaire supplémentaire et donc, d’améliorer leurs conditions de vie.

Pour cette année de lancement, nous avons décidé de produire uniquement les uniformes de l’école primaire et d’acheter ceux des étudiants du secondaire et de l’école de pâtisserie à un fournisseur extérieur. L’objectif sera, pour l’année prochaine, de produire l’intégralité des uniformes.

Mère tenant un uniforme à la main

La première étape de ce projet a été le recrutement des mamans « couturières ». Pour ce faire, j’ai demandé l’aide de la personne qui connait le mieux nos familles : Soky, notre assistante sociale à l’école primaire. Elle m’a permis d’identifier les familles qui avaient le plus besoin d’un revenu complémentaire et parmi elles, 3 mamans avec des compétences en couture : Sokheng, Mom et Hai.

Sokheng vit dans une petite maison de tôles dans un village en face d’Angkor Wat avec son mari et ses deux enfants. Sa fille Panha, a 6 ans et entrera en Grade 2 en octobre prochain. Son fils n’a, quant à lui, que 4 mois, et il est très difficile pour elle de le nourrir correctement étant donné qu’elle n’a aucun revenu.

Mère mesurant les uniformes

Mom vit dans une grande maison au bord de la rivière qui traverse l’enceinte des temples d’Angkor. Elle vit avec ses 4 neveux et nièces. Ils sont scolarisés à l’école du Bayon. Elle est la seule personne dans le foyer générant un revenu. C’est donc elle qui est en charge d’acheter de la nourriture et de subvenir aux besoins.

Hai a 3 enfants : ses deux filles sont scolarisées à l’école primaire du Bayon, Sopheak en Grade 5 et Sreyka en Grade 4, et son fils, Kvan, âgé de 3 ans est pour le moment trop jeune pour rejoindre les bancs de l’école.

Ces 3 femmes vivent toutes dans des conditions très précaires et n’ont pas hésité à saisir l’opportunité d’une rémunération. Quand nous sommes allés à leur domicile pour leur proposer de participer à la conception des uniformes, elles ont toutes les trois accepté sans hésitation. Toutefois, leurs compétences étant insuffisantes, il nous a fallu demander l’aide de Lan, une couturière professionnelle.

Maman en train de coudre à la machine

Achat des tissus et accessoires au marché, découpe des tissus à la bonne taille et surtout formation des mamans pour la couture des pièces, Lan est un maillon essentiel dans notre chaîne de production pour cette première année. Vivant elle-même dans des conditions précaires, elle bénéficie ainsi également de ce projet. L’année prochaine, nous ferons en sorte que les mamans prennent en charge toute la chaîne de production.

Pour lancer la conception, nous avons eu besoin d’investir dans du nouveau matériel : une machine à coudre, 3 fers à repasser, une machine spéciale pour la couture des boutons… Heureusement de généreux donateurs nous ont soutenus !
A la date de début septembre, la production suit son cours : nous terminons les uniformes de grades 3, 4, 5 et 6 et nous allons bientôt commencer ceux pour les élèves de maternelle, grades 1 et 2. Objectif = 490 uniformes pour le 1er octobre !

Phorn, le directeur de l’école primaire et Jeanne, notre responsable de collecte, m’apportent une aide précieuse pour le suivi de la production. Nous rendons visite 2 fois par semaines aux 4 femmes investies dans le projet pour s’assurer qu’elles ne manquent de rien et collecter les uniformes produits. C’est très encourageant !

Nous avons tous hâte de voir les élèves dans les uniformes produits par les mamans du Bayon.